[Installation] Black over blue
Le travail de Marine Antony recoupe les arts plastiques, les arts sonores et les arts du mouvement. Elle propose des expériences sensibles, directement liées à l’expérience des espaces. Elle sculpte l’immatériel et l’invisible, notamment au moyen de dispositifs interactifs numériques.
En 2013, elle est invitée à collaborer avec huit artistes et deux scientifiques, Jean-Marc Lévy-Leblond et Etienne Ghys, autour de la thématique « structures de l’invisible », en préparation à une exposition collective à la fondation Vasarely (Aix-en-Provence). Entre novembre 2009 et novembre 2011, elle est accueillie dans les ateliers d’artistes de la ville de Poitiers. A Montréal, en 2008 et 2009, elle intègre le Topological Media Lab (Concordia), où elle participe à l’élaboration de dispositifs vidéo temps réel. Parallèlement, elle crée en résidence à la Société des arts technologiques une performance transdisciplinaire : une expérience contemplative qui rapproche théâtre d’objets, sculpture sonore, arts numériques. Elle a récemment exposé au Carré Amelot (La Rochelle), aux festivals Ars electronica (Linz, Autriche), Les e.magiciens (Valenciennes, France), ainsi qu’à la Société des arts technologiques (Montréal, Québec), et à la Carrière de Normandoux (Tercé, France).
Très attachée au spectacle vivant, elle fait la connaissance en 2009 de la danseuse et chorégraphe Julie Dossavi, qui lui propose une rencontre entre leurs deux univers. Elle conçoit la scénographie et les vidéos du spectacle Grand-père n’aime pas le swing, puis le disign graphique de Cross and share mis en scène par Michel Schweizer.
Elle poursuit ses recherches autour de sculptures avec la lumière, installations in-situ, dispositifs sonores interactifs, arts du mouvement, qu’elle croise pour tenter de créer des objets insolites et parfois inclassables.
"Mettant en parallèle ce rapport mouvant mais limité du corps à l'espace, et celui tout aussi complexe des sens avec l'idée de l'invisible et de l'inconscient, Marine Antony rappelle tout ce qui nous rattache au monde, et en même temps ce qui nous en sépare inexorablement." Daniel Clauzier